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Galerie des femmes
Mujeres, artistes d’Amérique latine
Exposition collective avec Liz Barthel, Yanieb Fabre, Nora Herman, Carmen Herrera Nolorve, Fabiana Peña Plault, Rustha Luna Pozzi-Escot, Martha Rodriguez, Carolina Spielmann présentée par Jeanne Labracherie, commissaire de l’exposition.
Finissage de l’exposition vendredi 28 mai 2021 à partir de 17 h
Du mardi au samedi de 14h à 19hRencontre thématique autour de huit artistes latino-américaines originaires du Mexique, d’Argentine, du Venezuela, de Colombie, du Pérou ou encore de Cuba. Une exposition pluridisciplinaire où peintures, gravures, dessins et sculptures forment une seule histoire.
« Huit artistes, huit parcours, huit univers font apparaître la diversité et la richesse créatrice d’artistes latino-américaines. » Jeanne LabracherieLes artistes
Cubaine, Liz Barthel vit à Bordeaux. Elle enseigna la Salsa en France jusqu’en 2014, date à laquelle elle eut un accident qui bouleversa sa vie et sa perception du monde. Dans cette série d’aquarelles, « Habanera walkers », elle nous projette dans les rues de Cuba, sa terre natale qui lui manque souvent.
Patio 2, 2019, 42 x 29,7 cm – Desfachatada, 2021, 42 x 29,7 cm – Convento de Santa Clara, 2018, 32 x 24 cm
Les trois œuvres : Aquarelle et encre © Liz BarthelNée en 1973 à Bogota, Colombie, Fabiana Peña Plault vit à Paris. À travers ses peintures, l’artiste dépeint des souvenirs de l’enfance qui peuvent être en péril lorsque nous vieillissons. Des mondes imaginaires où les couleurs nous transportent dans un moment de pur bonheur… L’enfance.
Lulu la taupe, 2019, 130 x 90 cm – La petite fille, 2019, 60 x 50 cm – Conejo de marzo, 2021, 110 x 160 cm
Les trois œuvres : Huile sur toile © Fabiana Peña PlaultMexicaine née en 1983, Yanieb Fabre est installée à Paris. Elle est imprégnée de différentes techniques : photographies, dessins, actions corporelles ou vidéos. Son travail repose sur les thèmes de l’animalité, de l’érotisme, des phases de la vie et de la nature. Pour cette exposition, l’artiste nous livre le Codex noir, dessin de grand format, avec des détails dessinés comme un rituel obsessionnel.
Codex noir, 2019, Dessin sur papier calque 110g, 560 x 69 cm © Yanieb Fabre
Série de livres, 2014-2018, Dessin, 13 x 20 cm © Yanieb FabrePéruvienne, Carmen Herrera Nolorve vit à Bordeaux. Sa pratique de la gravure évolue autour de l’identité féminine. Elle observe des personnes au quotidien, créant un imaginaire à ses personnages ancrés dans l’anonymat. Ces quatre grands portraits, dépourvus de regard, nous emportent dans leurs émotions et leur histoire.
Me llamo Patricia por casualidad, 2016, 80 x 65 cm – El arbol de Ana Maria, 2016, 80 x 80 cm – Lena y su columpio, 2016, 80 x 65 cm
Portraits réalisés à l’eau forte, aquatinte, au sucre, manière noire et burin. © Carmen Herrera NolorveFranco-péruvienne née en 1973 à Lima, Rustha Luna Pozzi Escot vit entre Lima et Bordeaux. Plasticienne, son travail tourne autour du thème de la femme et de son identité. Métal, bois, résine, dessin, couture, autant de matériaux qu’elle utilise afin de détourner les objets et leur donner un sens particulier.
Tapis, 2008, Plâtre, fil coton rouge, 130 x 60 cm – Cible, 2012, Bois, fil, résine et métal, 50 cm de diamètre © Rustha Luna Pozzi EscotNée en 1958 en Argentine, Nora Herman est installée à Paris. Toute son œuvre repose sur le questionnement de l’origine des choses. Fascinée par la gestation et l’évolution, elle laisse jaillir de ses sculptures en bronze ou de ses gravures des formes tout à fait surprenantes.
L’origine des origines I, 2010, Bronze, 30 x 28 x 21 cm
L’origine des origines V, 2010, Mine de plomb s/ Japon, s/arches coloré, 93 x 32 cm © Nora HermanFranco-vénézuélienne installée à Nogent-sur-Marne, Martha Rodriguez est architecte et graphiste de formation. Elle est une artiste polyvalente qui pratique la peinture, la sculpture et les installations. Dans une recherche esthétique, elle fusionne plusieurs matériaux afin de créer son propre monde où les ondes, la transparence et le jeu de lumière nous fait voyager en pleine abstraction.
Petites ondes X, VIII, XVII, 2014 – 2018, Toile, peinture à l’huile et métal, 23 x 23 cm © Martha RodriguezGermano-argentine, née en 1977 à Buenos Aires, Carolina Spielmann vit entre Paris et Londres. Cherchant à mettre en lumière l’instinct, la sensualité et la force animale, Carolina Spielmann nous livre un travail où le corps se voit déstructuré, sans visage, «comme un corps universel ».
A que jugamos, Huile sur toile, 50 x 70 cm – Pensandote, Huile sur toile, 73 x 92 cm © Carolina SpielmannVous pouvez consulter le site de chaque artiste en cliquant sur leur nom en vert.
Traduction de la vidéo :
« Somos mujeres » d’Elvira Sastre (extrait)
« Regardez-nous.
Nous sommes la lumière de notre propre ombre,
le reflet de la chair qui nous a accompagné,
la force qui anime les plus petites vagues.
Nous sommes la chance de l’opportun,
la paix qui met fin aux guerres des autres,
deux genoux écorchés qui résistent avec courage.
Regardez-nous.
Nous avons décidé de changer la direction de notre poing. Parce que nous ne nous défendons pas: nous nous battons. »