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Galerie des femmes
Le Mentorat des Filles de la Photo 2023
Exposition collective du Mentorat des Filles de la Photo, dans le cadre de PhotoSaintGermain, avec Sarah Braeck, Orianne Ciantar Olive, Céleste Leeuwenburg, Anaïs Oudart, Pauline Rousseau.
Vernissage jeudi 2 novembre 2023 à 18hCommissaires d’exposition : Virginie Chardin et Aurélia Marcadier du Mentorat des Filles de la Photo.
Le Mentorat des Filles de la Photo est l’accélérateur de carrière des femmes photographes. Cinq lauréates sont sélectionnées par un jury composé de membres des Filles de la Photo. Les photographes bénéficient pendant 15 mois d’un accompagnement régulier par un binôme de marraines issues des rangs de l’association, respectivement expertes du champ artistique et de la commande.Sarah Braeck Née en 1986 Sarah Braeck est une photographe « photo-sensible ». Son travail est le reflet d’un regard délicat, pictural et nostalgique sur ce qui l’entoure. Elle ausculte le vivant avec tendresse pour saisir le silence et les chuchotements derrière une présence.
In Between “Sous l’eau, il existe des forêts qui ne sont pas soumises au danger du feu”. Une forêt d’algues, qu’elle soit naturelle ou en culture, peut capter autant de carbone que sa surface équivalente de forêt amazonienne/terrestre. Les algues servent également à préserver les écosystèmes marins en absorbant les excédents d’azote et en évitant la prolifération d’algues toxiques.Orianne Ciantar Née en 1981 Orianne Ciantar est diplômée d’un Master en cinématographie, en criminologie puis en journalisme (EJCAM). Son approche photographique s’ancre dans le goût de l’enquête, de la philosophie et de la poésie. Ses principaux travaux récents se développent en Bosnie, en France et au Moyen-Orient.
Mélancolie des Crépuscules “C’était comment, de recevoir un enfant? On pense à la mort. Quand on a un enfant, on sait qu’on mourra un jour.” Mais que devient-on quand on le perd ? Ce projet explore la question de la disparition dans une approche poétique et philosophique. Dans un dialogue entre peur et réalité, l’intention se développe comme un travail de recherche sur le fond et la forme au sein duquel l’éternité et l’éphémère sont en tension.Céleste Leeuwenburg Née en 1986 Céleste Leeuwenburg est une artiste franco-argentine. Autodidacte, elle se forme aux côtés d’artistes et cinéastes argentins. Elle s’intéresse à la mémoire et aux émotions, aux histoires vécues, qu’il s’agisse des siennes ou celles des autres, pour les réinterpréter et les transformer en œuvres du présent.
Ella Baila “Marcia ouvre ses bras, elle danse avec des jambes aiguisées comme des couperets, Marcia saltaba en rondas, Marcia era bella….» Qui est Marcia ? Céleste Leeuwenburg, artiste photographe franco-argentine, part à sa recherche. Partir à la recherche de Marcia, c’est partir à la recherche de sa danse. Née en Argentine en 1949 et morte à l’âge de 36 ans à Paris, Marcia Moretto est danseuse.Anaïs Oudart Née en 1983 Anaïs Oudart vit et travaille à Paris. Ses projets photographiques explorent, sous différentes formes, la fragilité des rapports humains. Son travail de portraitiste engagée, cherche à la fois à dénoncer les violences, mais aussi, à rendre hommage à des parcours de vie résilients.
L’Étreinte Cette série présentera des cas de prostitution déguisés, dont sont victimes les réfugiés ukrainiennes, depuis le début du conflit avec la Russie. Son investigation photographique commencera en France, où ces femmes se retrouvent parfois à la merci de ceux qui les hébergent et leur viennent en aide. Le projet s’étendra ensuite au territoire ukrainien, où elles subissent le viol, utilisé comme arme de guerre.Pauline Rousseau Née en 1989, Pauline Rousseau est diplômée de l’Ecole du Louvre et de l’ENSP. Teinté d’audace et d’ironie, son travail questionne le rapport photographe/modèle, mais aussi l’identité et le portrait. Pour tenter de répondre à ces questions, le processus créatif qu’elle emploie est souvent proche de la performance, il interroge le geste photographique en lui-même, mais aussi la limite ténue entre réalité et fiction.
Homonyma « Je suis châtain, j’ai les yeux marrons, je mesure 164 cm, ce qui correspond exactement à la taille moyenne des femmes en France. Je chausse du 38 et porte du 38 en vêtements, dans les deux cas il s’agit de taille standard. En France, mon prénom, Pauline, est porté par plus de 130 000 personnes…»
Un travail proche de l’enquête depuis 2014 en partant à la rencontre “d’autres Pauline Rousseau”.Chaque année, au mois de novembre, PhotoSaintGermain réunit une sélection de musées, centres culturels, galeries et librairies autour d’un parcours photographique. Consultez le programme des galeries ici.