“Les femmes qui sifflent” exposition collective avec Corinne Fhima, Hélène Hulak et Janna Zhiri
Vernissage mercredi 5 mars à partir de 19h avec He Yuhong Présidente de l’Union des Artistes d’Asie en France

« Elles ressemblaient à des Muses légendaires, drapées dans des serviettes en lin ornaient des vagues de Hokusai. Sortant de la salle de bain, questionnant leur destin et leurs émotions, elles lavaient et étendaient leur linge. Cependant, leurs magnifiques ongles, loin d’être abîmés ou cassés par la lessive, continuaient de pousser, devenant de plus en plus tranchants et acérés. Elles racontaient leurs histoires, et c’est à travers ces récits qu’elles grandissaient, mûrissaient et s’enrichissaient. Finalement, elles ne se sont pas noyées aux côtés de ces héros soi-disant légendaires.
Elles crièrent : « Oh, regardez l’éclat du matin, ce sont les drapeaux qui flottent dans notre chant de célébration. Sifflons ensemble ! »
En ce mois de mars, à l’approche de la Journée internationale des femmes, je vous présente trois femmes qui « sifflent ». » He Yuhong

Corinne Fhima
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Hélène Hulak
Née en 1990 à Paris, Hélène Hulak vit et travaille entre Lyon et Paris, elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Son travail opère un renversement des imaginaires féminins capitalistes. Caractérisée par une chromie saturée, des dents longues, des griffes sorties et des mensurations outrageuses, l’esthétique dévorante d’Hélène Hulak pose le désordre en principe. Elle développe une pratique d’installation mêlant peinture, sculpture, textile et vidéo. Elle emprunte des images issues de la culture populaire susceptibles de connaître des mues successives. Elle joue et use, à outre mesure, de leurs codes afin de générer chez le spectateur une réflexion liée à notre rapport au genre et à notre environnement. Son travail a notamment été exposé au 68eme Salon de Montrouge, à la SIM Gallery (Reykjavik), aux Magasins Généraux (Pantin), au macLyon ou encore à KOMMET (Lyon). En 2023, elle expose à La Villette pour 100% L’expo, ainsi qu’au Basculeur en Isère et lors de festivals internationaux : Lokart Festival à Pecs en Hongrie et la Prague Art Week à Prague (Tchéquie). Elle est cofondatrice de l’association de professionnels du monde de l’art Cagnard ainsi que du collectif de performance Les enfants de Diane.
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Janna Zhiri
Janna Zhiri a fait ses études à la Villa Arson (Nice). Avec sa troupe imaginaire effrontée, les six cochonnes, elle cherche à requestionner les storytelling dominants. Ces récits existent en performance, en textes et mettent en valeur une parole où le monde narratif devient sujet à la digression pour un appel à la révolution par le cœur.
En parallèle, suite à des problèmes de santé, l’idée de corps-contenu s’est achevé, et les rouleaux de dessins sont apparus, comme une logorrhée qui ne finit pas, une sorte de diarrhée pro- vitale et imaginaire, pro-brut, pro-fantasme, c’est la transgression du narratif coloré, déni du terne.
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